Celui-là ne rime pas partout mais bon…
Tes yeux
Des diamants aux mille reflets chatoyants
Renvoyant la lumière du soleil couchant,
Tes yeux tamisés d’une lumière dorée,
Translucides comme une goutte de rosée,
Dans ses abimes je me plonge,
M’enfonçant dans ton regard lumineux
Dans cette beauté rayonnante,
Dans ces océans d’azur que sont tes yeux.
Tes yeux sont les reflets de ton être,
La toile de tous tes sentiments,
Ou les péripéties de la vie,
Y peignent tout tes tourments.
Dans ces ciels bleus profonds,
Surgissent des lumières dansantes :
Un éclair pour la haine,
Une flamme pour l’amitié,
Une étincelle pour la gaite,
Une ombre pour la peine.
Tes yeux sont des voutes célestes
Parfois calmes et paisibles
Parfois zébrées d’éclairs,
Grondantes de tonnerre.
Parfois colorées d’orangé,
Parfois baignées d’argenté,
Agitées comme un jour de tempête,
Aux couleurs indomptées.
Mais elles peuvent être immobiles,
Comme une toile peinte par la vie
Par un artiste à la main de maître,
Accrochée au-dessus de nos têtes.
Les voutes célestes de tes yeux,
Dans lesquelles j’aime à me perdre
Ce sont tes biens les plus précieux
Et le plus merveilleux des rêves.
Je parcours tes joyaux
Cherchant où serrait passé
Tout ce qu’on y voit de plus beau,
La flamme de l’amitié.
La flamme qui anime ton regard,
Qui oscille mais ne s’éteins jamais,
Persiste encore et, tôt ou tard,
Quittera ton corps à jamais.
Mais tant que tu vivras,
Ta joie de vivre l’alimentera
Et peut-être même se transformera t’elle
À ce doux sentiment qui donne des ailes.
L’amour puissant et persistant,
J’aimerais le lire dans tes yeux
Dans le fond de tes diamants.
Comme une lueur traversant l’eau,
Je voudrais que cette flamme
Illumine toute mon âme
Car il n’y a rien de plus beau.
Je voudrais que son feu,
D’un voile de chaleur,
Enveloppe mon cœur,
L’apaise et le réchauffe.
Je voudrais que tu guérisses,
Toutes les failles, toutes les blessures,
Qui couvrent mon cœur meurtri.
Meurtri par tant de souffrances,
Que tu peux lire dans mes yeux,
Je voudrais que tu les panses,
Que tu les cicatrise par ton feu.
Tes yeux en disent plus long que ta voix
Pas besoin de mots, de chant ni d’exploits,
La réponse est la, devant moi,
Je veux la saisir, la garder contre moi.
Ce que je perçois au fond de tes yeux de saphir,
C’est que la petite flamme de l’amitié
En flamme de l’amour s’est changée,
Et de bonheur, me fait mourir.
Cette flamme qui te consume,
Ce feu ardent qui brule en moi
Depuis tant de jours, tant de mois.
Je voudrais mettre fin à mes jours,
Pour éterniser cet instant
Et que mon dernier souffle
Soit poussé dans tes bras.
Mourir, pour que rien ne soit changé,
Mourir, pour ne pas connaitre la fin.
La fin de ce bonheur si lointain,
Et qui a à peine commencé.